
Une secrétaire de Jeremy Bouquin
Auteur: Jérémy Bouquin
Edition: French pulp Edition
Date de parution: 13 Décembre 2018
Nombre de pages: 320 pages
Résumé
Émilie se rêvait criminologue, profileuse… Mais le destin en a voulu autrement, elle décroche un simple job de secrétaire pour un juge d’instruction teigneux.
Ce dernier est en charge d’une des enquêtes les plus sensibles du moment : la disparition de la petite Manon.
Dans une France sous tension, avec une ambiance aux portes du chaos, cette secrétaire va s’enfoncer peu à peu dans une affaire qui va très rapidement les dépasser.
Une intelligence artificielle qui va vers le naturel, un algorithme qui prend le contrôle.
Un suspect qui aurait fait moult victimes, comment et pourquoi ?
Jérémy Bouquin signe une fois de plus un roman aux frontières de l’étrange, où « Une femme de ménage » nous attendait patiemment.
Avis
J’avais hâte de retrouver la plume de l’auteur que j’avais découvert quelques jours auparavant. Seulement, je l’ai beaucoup moins apprécié.
Je n’ai pas réussi à plonger dedans directement. J’ai été énormément gênée par la ressemblance entre l’affaire de disparition de ce bouquin avec une véritable histoire en cours de procédure judiciaire. Pendant les trois quarts de l’histoire je suis restée à distance. J’ai même hésité à l’abandonner mais j’étais curieuse de voir où cette IA allait nous mener et le lien avec son précédent roman.
Les personnages m’ont beaucoup moins plu. Je n’ai eu aucune empathie pour cette secrétaire un peu spécial. Le duo du juge et de la secrétaire n’était pas à la hauteur de mes attentes.
Dans les 50 dernières pages, on fait le lien entre son premier opus, Une femme de ménage et celui-ci. Je n’avais pas compris où l’auteur voulait en venir et le lien entre les deux avant ce dénouement. Thème de dénouement que j’ai moyennement aimé. Je trouve cette histoire beaucoup trop tirée par les cheveux. Certains me diront peut être que je suis naïve mais je ne crois que moyennement à cela. On part vraiment plus dans la science fiction/fantastique que dans la réalité.
Comme le précédent, je le conseille à un public averti, curieux et ouvert. 😉
Note 6/10